Été 1969. À Woodstock, les riffs de Jimmy Hendrix s’apprêtent à électriser la jeunesse américaine. À des kilomètres de là, au Québec, ils font rêver le jeune Frisson, 12 ans. Mais lorsque le père de ce dernier meurt accidentellement, c’est tout l’horizon du jeune garçon qui perd ses couleurs. Alors que sa cellule familiale implose, Frisson multiplie les actes de débrouillardise pour tenter d’oublier et d’apprivoiser son chagrin. Inspiré par sa propre expérience, Richard Roy (Moody Beach, Café Olé) revient au cinéma, après presque 10 ans de télévision, pour signer ce conte initiatique infusé à la liberté et à l’empathie. Par une reconstitution d’époque soignée et un regard sur l’adolescence et les années 60 aussi plein de candeur que de fraîcheur, Frisson des collines distille une bonne humeur, une sympathie et une chaleur humaine réconfortantes. Dans le rôle-titre, le jeune Antoine Pilon semble à l’aise comme un poisson dans l’eau. En plongeant dans le Québec de la fin des années 60, lors d’un été décisif pour le jeune Frisson, Richard Roy signe un film placé sous les signes de la liberté, de l’empathie et de la sympathie.
It’s the summer of 1969, and Hendrix is about to rock the youth of America at Woodstock. Hours away, in Québec, 12-year-old Frisson dreams of seeing his hero. But when his father dies in an accident, the boy’s whole world is turned upside down. While the family implodes, Frisson comes up with a bewildering number of ways to forget and conquer his grief. This semi-autobiographical coming- of-age tale, brimming with the spirit of freedom and empathy, marks Richard Roy’s (Moody Beach, Café Olé) return to the big screen after nearly a decade of television work. Thanks to meticulous attention to period details and a fresh, candid look at adolescence in the 60s, Frisson des collines is loaded with comforting human warmth, sympathy and good feelings. In the title role, newcomer Antoine Olivier Pilon handles himself like a seasoned pro.
Depuis 1986, le réalisateur Richard Roy a signé une vingtaine d’œuvres : des courts (Transit), des longs métrages (Moody Beach, Caboose) et des séries télévisées (Le masque, Le dernier chapitre). Au cours des années 2000, il tourne plusieurs téléfilms en anglais. Frisson des collines marque son retour au long métrage de langue française.
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