En 2010, Marie-Geneviève Chabot (Bonne chance) décide de quitter sa ville natale, Montréal, pour venir s’installer dans le Nord-du-Québec. Là, dans le village de Chapais près de Chibougamau, au bout du monde, elle rencontre notamment Berny, Pico, Jean-Yves et leurs voisins du lac Cavan, d’anciens mineurs qui ont préféré rester dans la région après la fermeture de la mine d’or et le départ de leurs proches. Durant un hiver, et en attendant le printemps, elle a décidé d’en faire les héros de son film. La cinéaste les accompagne ainsi dans leur préparation au « rallye des minounes » ou dans leurs expéditions de pêche sur la glace, trompant l’ennui et la solitude, déterminés à rester debout et vivants quoiqu’il arrive. Car le Nord leur est non seulement rentré dans le corps, mais aussi dans le coeur. Et ça, aucun coup du sort ne peut en venir à bout.
In 2010, Marie-Geneviève Chabot (Bonne chance) decided to leave her hometown, Montreal, for northern Québec. In the remote village of Chapais, near Chibougamau, she met Berny, Pico, Jean-Yves and their Lac Cavan neighbours, all retired miners who decided to stay behind when the gold mine closed and many of their friends left. Over the course of a winter, while waiting for the spring, she decided to make them the protagonists of her film. She accompanied them as they prepared for the “kitty rally” or went ice fishing – their ways of beating boredom and loneliness, following through on their determination to stand tall and alive come what may. The far north has not only affected their bodies, it has earned a place in their hearts. And that is something that can’t be beaten.
Originaire de Montréal, Marie-Geneviève Chabot est cinéaste documentaire et formatrice en cinéma auprès des jeunes. Après des études artistiques et cinématographiques à l’UQAM, elle réalise des courts métrages, plusieurs reportages pour Télé sans frontières et le long métrage Bonne chance, tourné en Afrique. Depuis 2010, elle réside dans le Nord-du-Québec.
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