À 45 ans, David, employé de nuit dans une maison de retraite, a bien du mal à surmonter son angoisse. Celle causée par son passé, mais aussi celle que fait émerger la vie quotidienne avec son épouse, Maya, une femme au foyer d’origine russe, et leurs deux petits garçons. Alors que Maya s’apprête à recroiser l’un de ses anciens amants lors d’une foire de design, David perd pied. Complétant sa trilogie sur la solitude, après Année bissextile et Manto aquifero, le cinéaste australo-mexicain Michael Rowe observe avec patience et rigueur la lente décomposition de ce couple, au gré de plans-séquences minimalistes expressivement éclairés par Nicolas Canniccioni. Dans les rôles principaux, les charismatiques Paul Doucet et Suzanne Clément se livrent un face-à-face saisissant.
David is 45, works the night shift in a seniors’ residence, and is fraught with anxiety. Not only the anxiety grounded in his past, but the feelings aroused by his life with his wife, Maya, a housewife from a Russian background, and their two little boys. Maya is about to meet an old flame at a design show, and David loses his grip. Completing his trilogy on solitude (after Leap Year and The Well), Australian-Mexican filmmaker Michael Rowe precisely, patiently observes the slow disintegration of a relationship through minimalist sequence shots expressively lit by Nicolas Canniccioni. The charismatic leads, Paul Doucet and Suzanne Clément, deliver captivating performances.
Michael Rowe est un scénariste et réalisateur australo-mexicain formé à La Trobe University, à Melbourne. Il s’intéresse à la poésie et au théâtre avant de se tourner vers le journalisme et le cinéma. Il a notamment réalisé les longs métrages Année bissextile (Caméra d’or au Festival de Cannes) et Manto aquifero.
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