André Forcier l’ogre, la grande gueule, le poète, le surréaliste, le génie… les épithètes pleuvent sur le réalisateur de L’eau chaude, l’eau frette (1976) et du Vent du Wyoming (1994), un esprit libre qui n’a jamais voulu rentrer dans le moule, et qui mérite fatalement un hommage cinématographique complètement unique. Tirant parti de l’imagerie si riche de l’œuvre de Forcier ainsi que de son amitié personnelle avec l’enfant terrible du septième art québécois, Jean-Marc E.Roy entrechoque la vie réelle avec la reconstitution de scènes de films. Du documentaire exploratoire à son meilleur, marqué par une filiation artistique profonde.
André Forcier: tyrant, blowhard, poet, surrealist, genius… all these words and more have been used to describe the director of L’eau chaude, l’eau frette (1976) and Vent du Wyoming (1994), a free spirit who never wanted to conform, and to whom this thoroughly unique cinematic tribute is dedicated. Making good use of the rich imagery found in Forcier’s work and his personal friendship with the enfant terrible of Quebec cinema, Jean-Marc E.Roy weaves together real life and reconstituted scenes from Forcier’s films. A fine example of exploratory documentary, highlighting a deep artistic kinship.
Depuis 1999, le travail de Jean-Marc E.Roy oscille entre documentaire et fiction. Plusieurs de ses films ont été diffusés et récompensés ici comme ailleurs, notamment Bleu tonnerre et Crème de menthe (respectivement à la 47e et 49e Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes). Il vit et travaille au Saguenay.
Voir toute l'équipe