En 2014, la GRC révélait un rapport à la conclusion sans appel : 1 181 femmes autochtones avaient disparu ou été assassinées. On peut même estimer qu’au Canada, ces femmes ont huit fois plus de risques d’être assassinées que n’importe quel autre citoyen. Mais l’indifférence semble régner. Pourquoi ? Que faire ? Policiers, juges, proches de femmes assassinées, travailleuses du sexe, militantes, victimes d’abus : la cinéaste Kim O’Bomsawin a récolté leur parole à travers le Canada pour mieux comprendre les différentes facettes de cette insupportable réalité et peut-être enfin réussir à briser Ce silence qui tue.
In 2014, the RCMP issued a report with a terrifying conclusion: 1181 indigenous women had gone missing or been murdered, and estimated that in Canada, an indigenous woman is eight times more likely to be murdered than any other citizen. And yet indifference seems pervasive. Why? What can be done? Police, judges, victims’ loved ones, sex workers, activists, abuse victims: filmmaker Kim O’Bomsawin interviewed them all, everywhere in Canada, in an attempt to understand the many facets of an unacceptable reality, and maybe finally break “the silence that kills.”
D’origine abénaquise, Kim O’Bomsawin a obtenu une maîtrise en sociologie avant d’entreprendre sa carrière de cinéaste documentaire (La ligne rouge). En parallèle, elle a travaillé à de nombreuses productions télévisuelles et web, dont Je ne veux pas mourir, Kirano et Motetan Mamo (Marchons ensemble).
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