Ils s’appellent David, Blanche, Véronique, Brandon et Erynn. Ils ont entre 12 et 26 ans et tous souffrent d’une forme de bipolarité. La réalisatrice Louiselle Noël, elle-même atteinte d’un problème de santé mentale diagnostiqué à l’âge adulte, est allée recueillir leurs réflexions ainsi que celles de leurs parents pour dresser un portrait sensible et touchant de cette maladie encore entourée de beaucoup de préjugés. Entre crises de rage et d’anxiété, cauchemars, violence, envies de mourir, mais aussi diagnostics complexes, peur du regard des autres, culpabilité et impuissance, elle brise les tabous pour relater le parcours difficile, mais toujours empreint d’amour, de ces familles forcées à ne pas être comme les autres. Éducatif, intimiste, lucide et sans sensationnalisme, Ça tourne dans ma tête refuse la victimisation pour plutôt rendre hommage au courage et à la détermination de ces femmes et de ces hommes engagés dans un combat à vie.
Their names are David, Blanche, Véronique, Brandon and Erynn. They’re between 12 and 26 years old, and all suffer from a form
of bipolar disorder. Director Louiselle Noël, herself diagnosed with mental illness as an adult, set out to record their thoughts, along with those of their parents, in order to create a sensitive, touching portrait of an illness that remains the source of considerable stigma. Fits of rage and anxiety, nightmares, violence, suicidal ideation, confusingly complex diagnoses, social phobias, guilt and powerlessness—Noël’s film shatters taboos as it recounts their struggles, yet always remains focused on the tremendous love of people forced, for better or worse, to live anything but “normal” lives. Instructive, intimate, lucid and resolutely unsensational,
Ça tourne dans ma tête avoids victimization by paying tribute to the courage and determination of these young men and women engaged in a daily battle for a better life.
Originaire du Nouveau-Brunswick, Louiselle Noël étudie la sociologie à l’Université de Moncton puis le cinéma à la Emily Carr University of Art and Design de Vancouver et à l’École supérieure d’études cinématographiques de Paris. Directrice artistique en publicité et photographie, elle réalise en 2005 le documentaire Bonnes vacances.
Voir toute l'équipe