« Nous sommes un peuple magique. Un peuple difficile à comprendre, mais avec une force culturelle hors du commun. » Voilà, entre autres, le genre de phrases inspirées et inspirantes que l’on peut entendre dans Ayiti Toma, documentaire aussi fascinant que vivant. Car c’est au cœur de ce mystère du peuple haïtien, fait d’une richesse et d’une profondeur singulières, mais aussi d’une force de résilience irrépressible, que nous entraîne cette nouvelle œuvre du réalisateur et producteur Joseph Hillel (Ordinaire ou Super, Regards sur Mies van der Rohe, Karsh is History). Refusant la simplicité réductrice des unes de journaux ne s’intéressant à Haïti qu’en temps de catastrophe, mais ne cédant à aucun angélisme non plus, le cinéaste donne la parole à ceux qui vivent l’île – sociologues, historiens, gens de la rue –, pour mieux la faire comprendre, dans toute sa complexité, dans toute sa beauté, dans toutes ses contradictions.
“We are a magical people. Difficult to understand, perhaps, but with an extraordinarily vibrant culture.” That is, among others, the type of inspirational sentiment found in the fascinating and lively documentary Ayiti Toma. This new film by director-producer Joseph Hillel (Ordinaire ou Super, Regards sur Mies van der Rohe, Karsh is History) takes us to the heart of this mystery of the Haitian people, who are uniquely rich and profound, but also irrepressibly strong and resilient. Avoiding the reductionism typical of the media – which only remembers Haiti’s existence when disaster strikes – the filmmaker lets those living in the country – sociologists, historians, street kids – speak for themselves, to better explain Haiti’s complexity, beauty and contradictions.
Né à Port-au-Prince, Joseph Hillel réalise en 2004 son premier film documentaire, Ordinaire ou Super, Regards sur Mies van der Rohe. En 2009, il signe Karsh is History, un film sur la photographie. À la tête de la maison de production Qu4tre par Quatre Films, il a également produit des courts et des longs métrages.
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