Il avait 33 ans. Et toute la vie devant lui. Mais ce jour-là, à Mendoza, en Argentine, à cause d’un accident de machine, Ariel a perdu ses jambes. Pourtant, perdre l’usage de ses jambes ne veut absolument pas dire perdre le droit à la liberté ou au rêve, surtout pas celui de remarcher un jour à l’aide de prothèses qu’il inventerait et construirait lui-même. Durant dix ans, entre espoir et résilience, entre cinéma direct et conte émouvant, entre réel et imaginaire, Laura Bari (Antoine) a filmé les différentes étapes du combat de cet homme, son frère, dans un film émouvant présenté au Festival international du film documentaire d’Amsterdam et aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal. Refusant de faire un portrait misérabiliste, elle y dessine plutôt avec finesse et intelligence un composite onirique et impressionniste de ce que peut être la vie lorsqu’on doit la traverser avec une « différence ».
When Ariel was just 33, he lost his legs in a mechanical accident in Mendoza, Argentina. But he did not lose his right to dream. And dream he did, of one day walking on a pair of prosthetic legs that he would design and build himself. Between hope and resilience, direct cinema and storytelling, and the real and the imaginary, Laura Bari (Antoine) spent ten years filming the different stages of her brother’s struggle, creating this touching film presented at the International Documentary Film Festival Amsterdam and the Montréal International Documentary Festival. Unwilling to paint a dark portrait, she keenly and cleverly delivers an ethereal and impressionistic composite of what life can be like for people with unusual bodies.
Originaire de Mendoza, en Argentine, Laura Bari réside à Montréal depuis environ vingt ans. Réalisatrice autodidacte, elle choisit le cinéma pour faire converger l’art, l’éducation et la santé mentale. Elle est l’auteure du long métrage Antoine, présenté dans une trentaine de festivals et couronné de 15 prix.
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