En 1962, sous la houlette de Hubert Aquin, Michel Brault, Georges Dufaux, Claude Fournier, Claude Jutra, Arthur Lipsett et d’autres s’installent 24 heures dans le quartier populaire de Saint-Henri pour en dépeindre le quotidien simple et chaleureux. En 2010, en réponse et en hommage à ce premier film, Shannon Walsh et 16 réalisateurs, parmi lesquels Anaïs Barbeau-Lavalette, Richard Brouillette, Claude Demers, Halima Elkhatabi et Sylvain L’Espérance, ont à nouveau tenté l’expérience de saisir l’esprit unique de ce quartier vibrant. On y rencontre Belinda, la coiffeuse, Babyface, le champion de boxe, Robert et Edmée, les retraités, Danielle, l’exploratrice… Autant de visages touchants qui composent celui de ce quartier en voie d’embourgeoisement, mais qui n’a rien perdu de son identité propre. Tourné un jour de rentrée scolaire et porté par la musique de Patrick Watson, À St-Henri le 26 août réaffirme avec tendresse et intelligence toute la richesse du mot diversité.
Un portrait à plusieurs voix, tendre, drôle et attachant du quartier populaire de St-Henri, hommage au film collaboratif de 1962.
In 1962, in an action spearheaded by Hubert Aquin, a group of filmmakers including Michel Brault, Georges Dufaux, Claude Fournier, Claude Jutra, Arthur Lipsett spent 24 hours in the working-class district of Saint Henri, to record a slice of its straightforward, neighbourly way of life. In 2010, in both tribute and response to the original exercise, Shannon Walsh and 16 other directors, including Anaïs Barbeau-Lavalette, Richard Brouillette, Claude Demers, Halima Elkhatabi and Sylvain L’Espérance, once again tried to capture the vibrant neighbourhood’s unique spirit. We meet Belinda, the hairdresser, Babyface the boxing champ, retirees Robert and Edmée, the explorer Danielle... A touching gallery of faces from a gentrifying neighbourhood that nevertheless has managed to preserve its unique identity. Filmed on the first day of school and featuring music by Patrick Watson, St-Henri le 26 août is a smart and affectionate reaffirmation of the richness implicit in the word “diversity.”
Cinéaste et chercheuse postdoctorale à Johannesburg, Shannon Walsh voit dans le cinéma un outil d’engagement social, et son parcours conjugue créativité et activisme. Diplômée en ethnologie et en éducation, elle s’implique sur plusieurs fronts : lutte contre le sida en Afrique du Sud (Fire and Hope), dénonciation des effets des sables bitumineux en Alberta (H2Oil).
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