Paris et le jazz. L’association semble naturelle. Organique. Évidente. Elle l’est depuis les années 1930, d’ailleurs, lorsque prenait naissance une tradition migratoire de jazzmen américains dans la Ville Lumière. Et cette tradition continue encore aujourd’hui, célébrée par une photo historique, hommage à leur passion, leur sens du spectacle et à leur façon émouvante de préserver l’héritage. C’est cette histoire, belle et simple, que raconte la regrettée cinéaste Michka Saäl (Prisonniers de Beckett), qui s’est éteinte quelques jours après avoir fini le montage de ce documentaire plein de cœur, de musique et de vie.
Paris and jazz. The words go together naturally, organically, obviously. The link has been strong since the 1930s, when many American jazzmen started spending serious time in the French capital. The tradition continues today, celebrated in historic photos, tributes to their passion, their sense of showmanship and their affecting way of preserving the legacy. This is a beautiful and simple story told by the late Michka Saäl (Prisonniers de Beckett), who passed away a few days after completing editing on this heartfelt documentary, brimming with music and life.
Née en Tunisie, Michka Saäl arrive au Québec durant les années 1980. Après un diplôme en cinéma, elle commence à réaliser des fictions et des documentaires. On lui doit notamment La position de l’escargot, L’arbre qui dort rêve à ses racines et Prisonniers de Beckett. Elle est décédée à Montréal en 2017.
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