Synopsis

Il n’y a plus qu’une solution pour remédier à la situation tragique dans laquelle se trouve Catherine, une femme battue : fuir. Avec son fils Léo, elle décide de prendre la route pour s’installer dans le Nord, près de l’Ontario. Mais même lorsque l’on change son nom et réinvente sa vie, peut-on échapper à son passé? Peut-on reprendre souffle? Avec douceur et retenue, François Delisle (Le bonheur c’est une chanson triste, Toi) observe le difficile cheminement de cette femme traumatisée. Refusant avec raison d’en faire une victime, le cinéaste filme son combat pour réapprendre la confiance, la quiétude, la dignité au rythme de l’hypnotique musique de The States Project et d’une mise en scène sans complaisance. De sa scène d’ouverture terrorisante, où l’on découvre un Marc Béland impressionnant, à sa finale émouvante, 2 fois une femme est surtout porté par l’interpré- tation d’Évelyne Rompré, d’une justesse et d’une sensibilité extraordinaires.

There’s only one option left for Catherine, the target of unrelen- ting domestic violence: escape. With her son Leo, she heads for northern Quebec, near the Ontario border. Though she changes her name and re-invents herself, her best efforts may be in vain. Will she succeed in building a new life? With tenderness and restraint, François Delisle (Le bonheur c’est une chanson triste, Toi) follows the journey of a traumatized woman. In refusing to portray her as a victim, the director chronicles Catherine’s efforts to reclaim her confidence, peace of mind, and dignity. Set to a hypnotic soundtrack by The States Project, the film takes an unpitying look at the harsh realities Catherine must overcome. From the film’s terrifying opening sequence, a testament to Marc Béland’s impressive acting skills, to its moving conclusion, 2 fois une femme owes much of its power to Évelyne Rompré’s stunning performance, delivered with incredible sensitivity and realism.