Synopsis

Des enregistrements vidéos numériques filmés sur pellicule 16 mm. Un second filmage à travers différents prismes et objets. Des inventions visuelles et techniques. Et surtout une atmosphère, faite de pleins et de déliés, d’intimité et de sublime, captant avec une grâce fantomatique et étonnante une énergie purement artistique. Voilà comment, par la créativité de Vincent Morisset, s’est transformée sur grand écran la dernière série de concerts donnée en 2008 par Sigur Rós à l’Alexandra de Londres, avant que les musiciens ne prennent une pause d’une durée indéfinie. Entrecoupé d’images d’archives et entièrement dédié à leurs performances sur scène, à l’inverse d’Heima, le précédent film qui leur était voué, ce poème visuel et musical est en parfaite symbiose avec l’univers imaginaire créé par les mélodies envoûtantes du mythique groupe islandais. Mais il confirme aussi, après Miroir noir qu’il consacrait à Arcade Fire, l’élégance et la singularité de la voix unique que possède Morisset.

Digital videos recorded on 16mm film. A second filming through different prisms and objects. Visual and technical inventions. Above all, an atmosphere made of solid lines and upstrokes, intimacy and the sublime, capturing pure artistic energy with stunning, ghostly grace. And so Vincent Morisset creatively captured the final concerts given by Sigur Rós in 2008 at the Alexandra in London, before the band went on indefinite hiatus. Intercut with archival footage and focused on their on-stage performance, the opposite of Morisset’s previous film about the group, Heima, this musical and visual poem exists in perfect symbiosis with the imaginary worlds created by the legendary Icelandic band’s transcendent melodies. But it also confirms – following his Miroir noir, about Arcade Fire – the singular elegance of Morisset’s unique voice.